Il convient d'analyser et de comprendre ces difficultés qui altèrent la qualité des écrits et du travail produit malgré les efforts fournis. Elles peuvent conduire au désintérêt pour l'écriture, au risque de détériorer la confiance en soi à terme.
-> Ces difficultés sont-elles temporaires ?
L'enfant a-t'il besoin de davantage de temps pour comprendre et maîtriser les bases graphiques ? On évoquerait alors un retard d'écriture par rapport à sa classe d'âge.
-> Au contraire, ces difficultés affectent-elles l'écriture mais aussi son apprentissage de manière significative et durable, de sorte que l'écriture ne devient pas automatique ?
L'écriture monopolise alors la concentration de l'enfant et ce, au détriment des autres apprentissages sur lesquels il ne peut porter son attention. Ce trouble identifié comme étant persistant (dysgraphie) nécessite une approche plus personnalisée et un accompagnement individuel et spécifique qui prend en compte la personnalité de l'enfant, son rythme, ses besoins réels ainsi que ses potentialités, pour des progrès constants.
Cette distinction subtile et essentielle entre retard d'écriture et dysgraphie se fait au moyen d'un bilan graphomoteur. C'est à partir de celui-ci que le graphothérapeute va définir les axes de correction qui seront abordés en séances de rééducation.