Ces signes, qu'ils soient isolés ou associés,
sont révélateurs de difficultés dans le geste graphique et doivent alerter.
Les douleurs des doigts, main ou poignet - qui peuvent remonter jusqu'à l'épaule, manifestent la crispation sur l'outil scripteur, la pression excessive sur la feuille, ou l'effort nécessaire pour pallier un manque de tonicité. Le geste d'écriture est d'autant plus douloureux lors des travaux longs (dictée, copie de texte, rédaction).
La lenteur se traduit par une vitesse d'écriture qui ne permet pas de suivre le rythme demandé en classe, qui freine la prise de notes, qui provoque un retard dans la rédaction de textes. Réflexion accrue sur la formation des lettres ? Trop forte pression sur la feuille ? Crispation ? Recherche d'esthétisme par une application exagérée ? L'automatisation du geste graphique n'est pas en place, accentuant la durée d'écriture et la fatigue qu'elle génère.
Le caractère lisible d'une écriture repose sur son rendu visuel : est-elle contenue ou au contraire précipitée ? Aisée à déchiffrer ? Facilement compréhensible ?
La forme des lettres est également considérée, ainsi que leur enchaînement et leur taille. Toute irrégularité parasite la clarté des mots ; toute variation excessive nuit à la lisibilité de la phrase.
Il en va de même du soin apporté à l'écrit : les ratures, les surcharges d'encre, mais aussi la mauvaise organisation dans l'espace-feuille, sont des éléments qui accentuent l'aspect brouillon et rendent la (re)lecture plus difficile voire impossible.